山峦礼赞经典影评;这个不是正大剧场的首播。记得当年中央1台每周日晚有个译制片栏目,1990年吧,我家刚买了彩色电视机,一家人一起看的这部片(我坐在窗台上),觉得非常好看,色彩鲜艳,我尤其记得长着金鱼眼睛的奴隶贩子最后的飞刀。怀旧重看,探险猎奇还是精彩~~比同时代的《地心游记》强多了。BarbaraLuna演的女奴很漂亮的说 关于一个经纪人的酸甜苦辣咸,八十年代的意气风发。电影中有一句台词很有意思:agent is business,manager is family. 这么看的话,那个宋某还是很称职的。而且女主为这个片子牺牲很大,我不给个4星,心里过意不去啊1963美国喜剧片《山峦礼赞》剧情; Hallelujah the Hills d’Adolfas Mekas États-Unis 1963 35mm 82’ nb vostf avec Peter Beard, Marty Greenbaum, Sheila Finn, Peggy Steffans, Jerome Hill, Taylor Mead Adolfas Mekas arrive aux États-Unis avec son frère Jonas en 1949. Ils fondent Film Culture, une revue consacrée au cinéma indépendant. Nourri par les films qui l’ont précédé, Adolfas réalise Hallelujah the Hills qui témoigne de cette culture en même temps que d’une immense liberté que l’on retrouvera dans tous les films du New American Cinema. « Tourné suivant le bon vieux principe d’une idée par plan, ses collines embaument de fraîche ingénuité et de gentillesse rusée. L’effort physique y côtoie hardiment le gag intellectuel. On s’émeut et on rit d’un rien un buisson mal cadré, une banane dans la poche, une majorette dans la neige… » Jean-Luc Godard, Les Cahiers du cinéma, 1963 « Créons un territoire à nous, loin de l’Amérique des buildings et des rêves de puissance, dans des forêts laissées vierges par le tout pouvoir. Vivons l’instant et les sensations, les possibles fugues de l’amitié et de nos rêves […]. Revenons aux fonds précieux de nos rêves et de notre culture (du coutumier aux plus grands films en passant par le folklore), à l’origine de la création, au désir qui, seul, motive l’artiste et lui permet de s’affranchir de diverses contraintes, de libérer l’esprit et le corps, au prix de quelques moments d’anarchie, qui sont le gage d’une virginité féconde. Improvisons notre vie et notre cinéma, jusqu’à (en) mourir pour lui. » Frédérique Devaux, « Hallelujah the Hills, Petit traité d’improvisation ludique », livret du DVD édité par Re Voir
Livia
刚刚58秒前